Clément Oubrerie et Julie Birmant s’étaient déjà attaqués au monument Isadora Duncan dans un premier album sorti fin 2015, intitulé Il était une fois dans l’Est et racontant la rencontre et les relations tumultueuses et complexes entre le couple Duncan/Essenine, elle danseuse au faite de sa gloire, lui jeune poète voyou et alcoolique. Deux destins nés sur deux continents chargés d’une histoire bien différente. Dans ce premier ouvrage on découvrait aussi la vie professionnelle d’Isadora, de sa traversée de l’Atlantique à sa fin digne d’un mélodrame à Nice en 1927.
Avec Isadora sorti en mai dernier ne cherchez pas une suite, les deux ouvrages peuvent se lire de façon indépendante, Isadora explore la jeunesse de la danseuse, son accession à la gloire, sa quête d’absolu artistique et amoureux. C’est le portrait d’une femme libre, qui explore (sa rencontre avec Rodin et ses œuvres), qui ose vivre ses passions, avec exaltation. Une femme de chair et de désir qui a ouvert un espace pour une autre danse, libérée des contraintes académiques.
Il était une fois dans l’Est, Julie Birmant et Clément Oubrerie, Dargaud, 2015
Isadora, Julie Birmant et Clément Oubrerie, Dargaud, 2017
Image de Une et visuels de l’article, tous droits réservés Dargaud éditions, dessins Clément Oubrerie.