Le Centre National Chorégraphique de La Rochelle débarque à Taiwan. The Roots est présenté les 5 et 6 juin au Mémorial Hall de Sun Yat-Sen de la capitale Taipei. De la performance et des danseurs au top, et pas seulement. Kader Attou nous emmène aussi vers la poésie, la sensualité, la fragilité. Voici quelques réflexions du chorégraphe:
« J’avais vraiment envie de montrer, que le hip hop n’est pas qu’une danse de la performance. Le spectacle The Roots est un peu comme une référence à ma propre histoire : marqué, nourri, grandi avec beaucoup d’influences. C’est une vraie pièce hip hop, portée par beaucoup de choses qui vous parleront. »
« Je n’ai pas mis de danseuse, car j’avais envie de montrer que l’énergie brute des hommes pouvait aussi être très sensuelle. Du coup, si j’avais choisi des femmes, on aurait naturellement pensé que la sensualité est déjà incarnée par le corps féminin. L’énergie des hommes peut aussi être une énergie très féminine. »
« Je crois beaucoup à la notion de rencontres, d’échanges et de partage. J’ai toujours considéré que pour comprendre qui l’on est, il faut aller voir ailleurs. Pour moi, les univers de la danse contemporaine, de la danse classique, ou même de la polka par exemple, peuvent cohabiter dans la même danse. Je ne me suis jamais posé la question de savoir si c’était possible, car pour moi, il est évident que la réponse est oui. Le plus important est de créer du lien. En regardant notre histoire, et la vôtre (Taiwan), nous sommes tous le fruit d’une rencontre. C’est dans la différence que nous pouvons grandir. »
Photos prises lors de la conférence de presse du 4 juin 2015 au studio Dance Soul à Taipei.
Prochaines dates en France :
24, 25 novembre : Montpellier, Le Corum,
Du 16 au 20 décembre : Paris, Théâtre National de Chaillot
24 juillet : Vaison-la-Romaine, Théâtre Antique
Liens
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