Peut-on encore danser la nuit à Paris?

« C’est trop cher » – « C’est trop naze » – « C’est trop loin »… et surtout « JAMAIS au delà du périphérique » : c’est le mot d’ordre du bon parisien qui clubbe. Et pourtant, face au déclin de la vie nocturne parisienne, il se retrouve à… prendre l’avion pour Berlin, Londres, ou même Lisbonne.

Les médias se sont intéressés à la question, le Monde et le New York Times en première ligne, en accusant Paris de snobisme, et en la surnommant de « capitale européenne de l’ennui ». La question a même intéressé les pouvoirs publics, qui ont organisé en 2009 des Etats Généraux de la Nuit, et commandé un rapport sur la compétitivité de Paris en termes de vie nocturne. Maigres résultats, surtout cristallisés autour du développement de la plateforme Parisnightlife.fr.

Resident Advisor, magazine de musique électronique, révèle dans ce documentaire que la nuit parisienne ne s’est pas arrêtée à ce triste constat. Une nouvelle scène de la nuit parisienne s’est crée, en dehors du snobisme et du morose : Die Nacht, qui ont sorti les parisiens de leur intra-muros chéri, Concrete, qui organise des soirées… pendant la journée, ou encore Sundae, qui nous fait danser en plein air.

La réponse est OUI, on peut encore danser à Paris. La nuit, le jour, entre les deux.