“Un mois pour un festival dédié entièrement aux jeunes auteurs chorégraphiques. Les Incandescences, c’est le moment où l’on privilégie la diversité des styles, la bousculade d’univers, le chahut dans les gradins, les humeurs loufoques, les paroles engagées, les arts mêlés : un éclairage sur la danse qui se fabrique aujourd’hui. Une danse bien vivante, de tous les sens et à partager avec un public attendu et curieux !”
Voici 31 ans, que les Journées Danse Dense, pôle d’accompagnement pour l’émergence chorégraphique, organise le festival Les incandescences, une belle façon de mettre en lumière la jeune création dans toute sa richesse et sa diversité.Le festival se promène dans 6 lieux partenaires (Point Éphémère, le studio Le Regard du Cygne à Paris, le Colombier à Bagnolet, le Théâtre Berthelot à Montreuil, le Théâtre du fil de l’eau à Pantin et Mains d’Œuvres à Saint Ouen) et propose 16 spectacles allant à la rencontre des publics à travers l’île-de-France. Une opportunité du 3 au 30 mars de découvrir de jeunes talents, le festival diffuse en effet de nombreuses créations et y compris des premières. Styles, esthétiques et formes variées se côtoient dans ce festival qui se dédie aux émergences chorégraphiques !
PROGRAMME
03 mars à 20h – Point Ephémère, Paris
Wendy Cornu & Julie Alamelle – Effacée(s), solo à plusieurs, création

Installation performance s’inspirant de l’oeuvre de Camille Claudel.Le spectateur devient témoin exclusif d’une femme mise en état d’exposition dans une cage elliptique. Soutenue par une mise en lumière hypnotique, elle se transforme progressivement d’un corps esthétique en un corps destructuré.
Nicolas Maloufi – emb(ar)rasser, première

Christophe rencontre Nicolas il y a 20 ans
Nicolas rencontre Christophe il y a 20 ans aussi
il débute alors, comme une évidence, ce qui est devenu un désir de danse
lui également
ils se retrouvent aujourd’hui.
Julien Grosvalet – La première vague, création

Le solo qui plonge dans un univers de vagues humaines et lumineuses. Il explore l’étourdissement par la traversée de différents états de corps : le corps heureux, marchant, tourbillonnant, étourdi, le corps tourmenté, perdu…
09 et 10 mars au studio Le Regard du Cygne, Paris
En partenariat avec le festival Signes de Printemps dont vous retrouvez la programmation en intégralité ici !
19h30 Eva Assayas & Ariane Derain – Obscur à soi-même, première

Ce duo s’articule autour de la volonté de se « re » construire une identité à partir des traces, furtives mais prégnantes, laissées par le premier corps. Il évoque la lutte silencieuse d’un corps qui se cherche, perdu dans l’obscurité de lui-même.
Raphaël Soleilhavoup – Soliloque

Tout commence dans le noir et l’immobilité. Une silhouette traversée par des fulgurances. Un corps qui accède au mouvement de manière soudaine, par à-coups. C’est dans la tête que ça se passe. Un corps arraché à l’inertie.
21h Djino Alolo Sabin & Christina Towle – Debout. Se Relever, création

Debout – Se Relever revisite le Rumble in the Jungle, match mythique de Mohammed Ali. Se revendiquant lui-même comme danseur, Ali fait de ce match un véritable spectacle chorégraphique. Inspirés par cette force mentale et physique, les trois interprètes cherchent des stratégies pour ensemble faire face aux forces qui les opposent.
15 mars à 20h30 au Théâtre du Fil de l’eau, Pantin
Mariam Faquir – Bruisse, création

Nous ne sommes pas spectaculaires. Nos corps s’obstinent à voix basse. Nous effleurons l’abandon. Nous nous accrochons au temps. Nous nous agrippons à l’air. Nous résistons à la chute. Nous retenons la musique. Comme des actes de résistance. Bruisse, pièce pour 3 danseuses, donne à voir des insurrections intimes.
Louis Barreau – BOLÉRO BOLÉRO BOLÉRO pour 3 performeurs, création

A partir du Boléro de Maurice Ravel, rencontre entre trois corps faisant jouer les écarts qui se tissent entre eux, trois corps autonomes et interdépendants qui s’associent et se dissocient, s’enveloppent et se développent.
17 mars à 20h30 – Théâtre du Fil de l’eau, Pantin
Léa Rault & Alina Bilokon – TYJ

Les deux divas loufoques errent de-ci de-là, chacune perdue dans sa mélancolie, déversant leur rage, leur sagesse et leur folie dans leurs chansons. Dans une énergie qui ne s’épuise jamais, elles nous encouragent à porter le regard vers ces régions imaginaires où l’espoir est encore permis…
18 mars au Théâtre Berthelot, Montreuil
19h Ciné-danse : Les danses venues d’ailleurs. Programme de la Nouvelle cinémathèque de la danse / CN D Centre national de la danse
20h30 Vania Vaneau & Anna Massoni – Ornement, création

Ornement est une recherche d’écriture chorégraphique où l’expressivité des corps est une matière modulable qui se cristallise et se dilue en continu, passant de l’organique au narratif, dans un paysage sensoriel en perpétuelle formation. On vous l’a présenté ici !
24 mars au Théâtre Berthelot, Montreuil
19h Claire Laureau & Nicolas Chaigneau – Les déclinaisons de la Navarre

Quand Henry de Navarre rencontre Marguerite de Valois… Plusieurs fois. Une invitation à explorer un monde de fantaisie, d’invention et de liberté.
21h Nans Martin – D’Œil et d’oubli, création

Il faut lire D’oeil et d’oubli comme la suite d’une histoire dont vous ignorez le commencement et ne connaissez pas non plus la fin. Ni passée ni à venir, c’est dans cet « entre-temps » que se déroule l’action. L’histoire. Celle de l’absence.
28 mars à 20h30 – Le Colombier, Bagnolet
Éloïse Deschemin– FLUXUS DISTRACTION (volet 1 Punk is DADA)

Une conférence sonore et corporelle influencée par l’énergie brute des Sex Pistols, d’Arthur Cravan et du mouvement dadaïste, où la pratique du décalage ne révélera aucune réponse.
Jean Magnard – Discours – variations

Un trio pour une exploration chorégraphique des gestes qui accompagnent la prise de parole. Quels rapports entre la parole dite, la parole jouée et rejouée, le geste joué et rejoué, l’émotion jouée et rejouée ?…
30 mars à Mains d’œuvres, Saint-Ouen
19h30 Marion Uguen – L’enfant phare, première

Un trio pour une exploration chorégraphique des gestes qui accompagnent la prise de parole. Quels rapports entre la parole dite, la parole jouée et rejouée, le geste joué et rejoué, l’émotion jouée et rejouée ?…
21h Sandra Abouav – À bouche que veux-tu, première

A bouche que veux tu. Sandra Abouav tous droits réservés.
« C’est l’histoire de la mâchoire inférieure qui dit à sa moitié supérieure : Retrouvons-nous tout à l’heure… »
Une exploration du bâillement jusque dans ses moindres paradoxes.
En savoir plus sur le festival c’est ici !
Image de Une visuel du festival Incandescences 2017, tous droits réservés.